Le mur des lamentations, une œuvre de Wilman Gomez Tamayo

Dans cette œuvre forte de sens, le "mur des lamentations" de Wilman Gomez Tamayo rassemble 60 médaillons photographiques, entourés de palmes dorées sculptées, pour nommer et honorer 60 victimes colombiennes décédées pendant ou juste après la crise du Covid-19 en 2021. Par le geste de like, partage ou commentaire, vous êtes invités à prolonger l’hommage en ligne. Ainsi la mémoire ne s’arrête pas aux murs de la salle d’exposition.

Dépôt symbolique d'une fleur lors de l'exposition "Les Oubliés"

Contexte historique

En 2021, la Colombie a connu une vague de protestations massives, déclenchée par un projet de réforme fiscale et aggravée par une conjoncture de crise sanitaire, économique et sociale. Ces manifestations — parmi lesquelles les jeunes, les populations rurales et urbaines fragiles — ont été réprimées dans certains cas avec une forte violence, provoquant des dizaines de morts, des blessés, des disparitions et de nombreuses violations des droits humains. Ce climat d’urgence collective, de colère et de fragilité, a notablement amplifié les vulnérabilités créées ou exacerbées par la pandémie de COVID-19.

Le mur des lamentations de Wilman Gomez : 60 visages pour ne pas oublier

Wilman Gomez Tamayo ne vise pas à soutenir un parti ou un mouvement politique. Sa démarche est apolitique : il ne s’agit pas de choisir un camp, mais de rendre hommage à la vie humaine, de pointer la violence systémique et le mépris de l’existence, quels que soient les acteurs. L’installation « Le mur des lamentations » incarne ce regard : soixante visages, soixante vies individuelles, et une symbolique forte — les palmes dorées comme gage de dignité, la fleur blanche comme offrande éphémère, et l’appel à la mémoire collective.

Mur des lamentations lors de l'exposition 2025 à Bruxelles

Votre geste numérique : like, partage, commentaire

Cette œuvre ne s’arrête pas dans la salle : elle se prolonge en ligne. Vous êtes invités à :

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